lundi 26 août 2002

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Vous venez d'accéder à la première page de notre blog et immédiatement après ce texte d'introduction, vous voyez le texte de ce que Gisèle, Chantal et Pierre retiennent de cette aventure.

Sur le côté gauche de la page, vous retrouvez toutes les dates des pages de juin 2002, en commençant par le 1er juin, départ du motorisé de Québec, direction Vancouver. Cliquez sur cette date et vous accédez à la page du 1er juin. À la fin de cette page, cliquez sur "Message plus récent" et vous accéderez à la page du 2 juin, Sault Ste-Marie, qui est la suivante.

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dimanche 25 août 2002

Ce que Gisèle, Chantal et Pierre retiennent de cette aventure


Ce que je retiens de ce voyage à travers le Canada, c'est qu'un rêve ne se réalise pas toujours comme on se l'imaginait avant le départ.

L'adaptation avec trois personnes dans un motorisé pendant plusieurs jours, ça demande beaucoup de souplesse, de renoncement et de respect.

Les difficultés rencontrées sur la route ou avec le vélo m'ont permis de me dépasser et de garder le moral malgré tout.

Je me sentais responsable de la réussite de ce voyage mais j'ai souvent oublié que je faisais partie de ce voyage et que j'avais des limites à respecter.

Je garde dans mon coeur que les bons souvenirs et cette expérience me permettra dans l'avenir à être plus vraie et authentique dans mes relations avec les autres.

Ce fut un voyage initiatique, j'ai vécu beaucoup d'émotions et de peurs qui dormaient en moi, je me connais mieux, j'ai évolué dans mon cheminement spirituel.

Ma motivation pour aller jusqu'au bout de ce voyage malgré les difficultés a été très présente, LA FONDATION CANADIENNE REVES D'ENFANTS.

Gisèle

Ce que j’ai le plus aimé de cette aventure :Le « BREAK » que cela m’a permis de vivre au cours de ces 2 mois 1/2, mon « MOI D’ABORD » ou j’ai vécu des moments très intenses à plusieurs points de vue.La pratique du vélo à tous les jours, la façon de se déplacer tout en étant en contact avec les éléments naturels. La beauté des paysages de l’Ouest. Bien sûr le contact humain et toutes ces belles rencontres.

Ce que j’ai trouvé le plus difficile :Les journées ou je n’ai pu être sur mon vélo à cause de ma blessure, je voulais tellement tout pédaler ces kilomètres (c’était un de mes objectifs premiers). J’ai donc du apprendre à vivre avec.

Ce que j’ai retenu :Il faut une bonne dose d’adaptation pour réaliser une telle aventure, pour vivre à 3 ou 4 dans un espace aussi restreint pendant une si longue période. Tu développes beaucoup le respect des autres et tu acceptes leurs limites si tu veux que le voyage soit une réussite.

Pour ceux et celles qui hésitent à réaliser un rêve parce qu’ils ne veulent pas laisser un conjoint pour une si longue période je réponds que pour moi ce fut une preuve d’amour et de confiance de la part des 2 et je suis convaincue que mon couple a beaucoup grandi à travers cette belle aventure.

Alors n’hésitez pas oser prendre votre envol!

Et allez-y Un jour à la fois

Chantal

Ayant entendu parler de ce périple seulement 9 jours avant de partir, je n’avais pas d’objectifs personnels très définis pour ce voyage.

Toutefois, au cours de cette aventure, j’ai eu la chance d’apprendre beaucoup de choses.

J’ai tout d’abord appris à conduire et à vivre dans un motorisé. Ça faisait déjà un moment que je pensais acheter un motorisé et cette expérience m’a permis de mieux connaître mes besoins face à l’achat éventuel d’un motorisé.

J’ai eu à vivre avec trois autres personnes que je ne connaissais pas avant de partir et cette expérience a été des plus enrichissantes au plan humain. Ce partage d’un espace aussi restreint exige du respect, de la patience et beaucoup d’ouverture aux autres.

Ce type de voyage demande une grande capacité d’adaptation; en effet, notre programme change tous les jours, nous changeons de lieu tous les jours, nous rencontrons constamment de nouvelles personnes, nous devons trouver où sont les différents services que nous avons besoin (épicerie, camping, café Internet, etc…).

L’opportunité d’avoir un site Web a permis une communication suivie avec nos parents et amis. De plus, cela m’a fait goûter au plaisir d’écrire, de m’initier à cette forme de communication que je n’avais pas encore expérimentée.

Je profite de l’occasion pour remercier Gisèle et Chantal de m’avoir accepté dans leur équipe. Je remercie d’une façon toute spéciale Anne-Marie, ma fille, qui nous a supportés tout au long du voyage dans la transcription de nos textes sur le site Web. Je remercie également Graeme qui a travaillé avec Anne-Marie à la conception et la réalisation du site Web. Merci également à Denis, qui nous a gracieusement prêté son portable. Merci à Gaétan, qui m’a conseillé dans l’achat d’équipement informatique et formé à l’utilisation de ces différents équipements.

Ce voyage aura été pour moi une occasion d’observer la réalisation du rêve de deux personnes, ce qui m’aidera sûrement à identifier le mien et faire ce qu’il faut pour le réaliser.

Merci à tous ceux qui nous ont suivi et encouragé dans cette belle aventure.

Pierre

samedi 24 août 2002

24 août, fête d'arrivée à Québec

Jacques, le fils de Gisèle, a organisé une épluchette de maïs pour permettre de fêter entre parents et amis. Cette journée a grandement été appréciée par tous .


























mercredi 21 août 2002

21 août, Loretteville

Les cyclistes parcourent leur dernière journée, de Cap Santé à Loretteville, pour une distance de 42.6 Km. L’arrivée se fait par le Corridor des Cheminots, à l’Aréna de Loretteville, sur le bord de la rivière Kabir Kuba. Nous arrivons vers 13hres p.m. environ.

Cette arrivée est remplie d'émotions, les journalistes sont là, des membres de nos familles et des amis. Cette grande aventure pour nos deux cyclistes vient de se terminer, mais les souvenirs resteront gravés longtemps dans notre mémoire.

Nous avons eu beaucoup de plaisir à communiquer avec vous par le biais de nos journaux de bord, mais nous avons encore plus hâte de rencontrer en personne nos familles respectives et amis.

Au plaisir de vous embrasser,

Gisèle, Chantal et Pierre



























mardi 20 août 2002

19 et 20 août, Cap de la Madeleine et Cap Santé

19 août: Départ de Victoriaville pour Cap de la Madeleine, une distance de 70.2 Km. Nous couchons au Sanctuaire de l’endroit.













20 août: De Cap de la Madeleine, nous nous rendons à Cap Santé et nous campons chez Marcel et Madeleine Proulx, que nous avons rencontrés à Vancouver lors de la première journée de vélo de Gisèle et Chantal. Nous avons eu beaucoup de plaisir à nous raconter…
Cette journée est de de 70.2 Km.

samedi 17 août 2002

17 août, Victoriaville

Les cyclistes roulent de Saint-Félix de Kingsey jusqu’à Victoriaville ( 26.6 Km), chez le frère de Chantal. Nous passons les samedi et dimanche à cet endroit. Le frère de Chantal a organisé un pique-nique samedi p.m., permettant ainsi à toute la famille de Chantal de la rencontrer, de même que les autres membres de l’équipe.














vendredi 16 août 2002

14 au 16 août, St-Félix de Kingsey



















Bonjour à tous,

Je n’ai pas écrit de journal de bord depuis le 1er août, et je suis bien heureux de vous écrire aujourd’hui.

Nous sommes présentement chez mon frère et belle-sœur, Robert et Madeleine, depuis mercredi le 14 août et nous nous sentons en vacances… Après 2 mois et demi de déplacements quotidiens, ça fait chaud au cœur de me retrouver avec ma famille, sur un terrain connu. Cet après-midi, nous rencontrons d’autres membres de ma famille et amis.

mardi 13 août 2002

13 août, Boucherville

Départ du Parc d’Oka vers St-Eustache, par la route 344 est. Après dîner, je repars en motorisé pour traverser la ville de Montréal, jusqu’à Boucherville.

Arrivée à 2 heures p.m., nous attendons Sylviane, Hugues et ma petite fille Marilou ; très bon accueil et souper en famille avec Pierre et Chantal.












Chantal téléphone à Réjeanne, une amie de longue date, qui vient la chercher avec Pierre, pour profiter de leur piscine et aussi rencontrer son mari Lévis. Elles se sont rappelées de bons souvenirs.












J’en profite pour m’amuser avec Marilou, dans sa petite piscine ; nous avons bien rigolé toutes les deux.

Durant la soirée, nous avons la visite de Christiane Carpentier, que nous avions rencontrée lors d’un voyage de vélo « Equiterre ». Nous avons beaucoup apprécié sa visite et lui raconter plusieurs de nos aventures de voyage.

Une petite journée de vélo de 30 Km, étant donné la canicule ; je suis bien contente de profiter du confort de « Rosaile le motorisé ».

Avec ma puissance supérieure, tout est possible,Gisèle

lundi 12 août 2002

11 et 12 août, Plaisance et Oka

11 août: En partant de Kanata, j’entre dans la province de Québec par la ville de Hull. Je me suis perdue et grâce au cellulaire, j’ai retrouvé Pierre et Chantal dans un centre d’achats à Gatineau.

C’est la canicule et je termine ma journée avec 60 Km. Nous trouvons un camping à Plaisance.

Maintenant, que nous sommes rendues dans la province de Québec, nous avons la permission d’amasser des dons pour la Fondation Canadienne Rêves d’Enfants.

Ceux et celles qui désirent faire un don par chèque et recevoir un reçu, s.v.p. faites parvenir directement à l’adresse suivante en spécifiant au bas de votre chèque, « traversée du Canada en vélo 2002 ».

Fondation Canadienne Rêves d’Enfants,1000, route de l’Eglise, bureau 610, Sainte-Foy (Québec) G1V 3V9

P.S. Aidez-nous à réaliser le rêve d’un enfant qui compte sur notre générosité.

Avec ma puissance supérieure, tout est possible,Gisèle











12 août: Je continue ma route toute seule une autre journée. Je roule sur la route 148 est vers Grenville et de là sur la 344, vers Oka. Il y a de grosses réparations sur la route et je monte dans le motorisé.

L’odomètre de mon vélo indique 58 Km et nous campons au Parc National d’Oka.

Avec ma puissance supérieure, tout est possible,Gisèle

jeudi 8 août 2002

8 août, Kanata

Aujourd’hui, je me lève et j’ai hâte de partir pour Kanata, où je vais rencontrer Stéphane, Colleen, Mélissa et Emma.

J’ai retrouvé le plaisir de faire du vélo, je me sens comme un poisson dans l’eau, un oiseau dans le ciel, un animal dans la forêt, je me sens libre, sans aucun stress. Je pars seule pour la journée, car Chantal a de nouveau mal au bas du dos ; elle doit prendre quelques jours de repos si elle veut rentrer à Québec en vélo.











Après deux heures de vélo, je m’arrête dans un café du nom de « Heart and Soul » pour prendre une tisane et un muffin, offerts gratuitement par le propriétaire. Je continue sur Dunrobin road qui vient tout juste d’être ré-asphalté et je me dis que ça ne peut être une plus belle façon de célébrer mon arrivée à Kanata.

Vers 1 heure p.m., je circule dans les rues avoisinantes de la maison de Stéphane et je savoure ce moment tant attendu d’arriver chez lui, en excellente forme et fière d’avoir parcouru tous ces kilomètres, depuis près de deux mois.

A mon arrivée, il y a des ballons rouges et blancs, un drapeau du Canada dessiné par Mélissa, ainsi que des caméras qui immortalisent ce moment unique. Je suis accueillie par toute la famille, y compris Terry et Margaret, les parents de Colleen, ainsi que Pierre et Chantal qui m’avaient devancée sur la route.























Un bon repas nous est servi par Colleen et Margaret ; ensuite, nous profitons d’une baignade dans la nouvelle piscine. Quel bonheur de se retrouver avec ceux et celles que l’on aime.

Nous passerons trois jours ici, afin de permettre à Chantal de se remettre sur pied. Gaby, son mari, doit venir lui rendre visite pour deux jours.















Ma journée de vélo se termine avec enthousiasme et euphorie, l’odomètre indique 50 Km de plaisir.

Avec ma puissance supérieure, tout est possible, même l'impossible ...Gisèle

mercredi 7 août 2002

6 et 7 août, Petewawa et Fitz Roy

6 août: Ce matin, je pars seule et le lieu de rencontre est Petawawa ; j’y arrive à 11 heures a.m.

Il n’y a pas de bureau d’information touristique et le cellulaire de Gisèle a besoin d’être rechargé. Heureusement, je peux utiliser une carte d’appel pour informer mes équipiers où je suis rendue. C’est ce que je trouve le plus stressant, de nous retrouver dans une ville quand nous n’avons pas nos repères habituels.

Nous trouvons une bibliothèque pour envoyer nos textes et prendre nos messages e-mails. Pierre et Gisèle ont enfin pu faire une épicerie ce matin ; au menu de ce soir, il y a donc du saumon et du riz aux légumes, accompagnés d’une bouteille de vin, bien sûr.

On a finalement trouvé un camping municipal à Pembroke. On est en bordure du lac des Allumettes et il y a une piste pour les piétons et les vélos.

J’ai roulé 71 Km.

Un jour à la fois,Chantal

7 août: Enfin, nous avons quitté la route 17 définitivement, le cauchemar est terminé, le meilleur est à venir. Nous partons de Pembrooke sur des belles petites routes de campagne, j’en ai tellement rêvé que j’apprécie chaque moment, c’est un pur délice. Je peux regarder le paysage, les petites fermes, les coquettes maisons fleuries, ainsi que les animaux dans les champs. C’est tellement plus plaisant que de se concentrer sur la ligne blanche de la route, afin d’éviter les camions qui nous frôlent dangereusement.

Nous nous arrêtons pour notre collation et nous trouvons une maison où il y a une affiche qui annonce des fruits et légumes biologiques à vendre. Les propriétaires sont absents, mais ils ont pensé à un système ingénieux pour satisfaire leurs clients. Sur une table à côté de leur marchandise à vendre, il y a un bocal en verre avec de la monnaie et un carton qui dit : prenez ce que vous voulez et déposez l’argent. C’est une grande marque de confiance pour ceux et celles qui achètent leurs produits.












Tout au long du parcours, les chiens aboient lorsque nous passons, mais ils sont gentils. A Forest Falls, nous faisons un arrêt pour aller prendre nos messages dans une librairie, mais c’est fermé pour les vacances. Par contre, nous rencontrons un jeune homme du nom de David Charbonneau qui nous fait visiter le musée de la place ; c’est une belle rencontre et nous profitons d’un bel emplacement pour dîner.












Nous continuons notre route pour aller à la rencontre de Pierre. Il est 2 heures 30 p.m. et nous terminons avec 76 Km.

C’est une journée parfaite que nous attendions depuis longtemps.

Avec ma puissance supérieure, tout est possible,Gisèle

lundi 5 août 2002

4 et 5 août, Mattawa et Stonecliffe














4 août: Gisèle prend congé après huit jours consécutifs de vélo. Je prends la route seule et continue sur la 17 est, en espérant qu’il va y avoir moins de camions sur la route, puisque nous sommes un dimanche.

Comme je suis seule, je prends le temps de cueillir des framboises sur le bord de la route, c’est ma collation. A l’heure du dîner, je m’arrête dans une halte sur le bord de la rivière Ottawa.

Au bout d’une demi-heure, je me fais dépasser par deux cyclistes de 50 et 60 ans comme nous ; je suis chanceuse, ils parlent français. J’engage la conversation et je leur dis ce que je fais ; ils sont contents de me parler, car ils s’entraînent pour faire cette traversée du Canada l’an prochain, mais de façon autonome, en camping.

Je leur laisse l’adresse de notre site web et leur souhaite de réaliser leur rêve.

Je termine ma journée après 70 Km.

Un jour à la fois,Chantal

5 août: Départ à 7 heures 30 a.m., afin d’éviter le trafic de ce long week-end, sur la 17 est. Jusqu’à 10 heures 30 a.m., tout va bien. Après, ça se gâte car à certains endroits, on n’a même pas d’accotement et la circulation augmente. On est comme saturées de cette route qui nous fait suer. Par contre, les campings sont beaux.

Notre garde-manger est vide et nous ne pouvons refaire nos provisions, les épiceries sont fermées à cause de la fête civique. Pour souper ce soir, nous allons nous contenter de puiser dans nos réserves de conserves.

Un jour à la fois,Chantal

A chaque jour, je suis consciente que j’ai pris les bonnes décisions, en essayant de m’adapter aux changements qui s’imposent. Aujourd’hui, les côtes sont aussi imposantes que dans les Rocheuses et je suis satisfaite de faire moins de Km.

Les distances moins longues nous permettent de mieux jouir des sites de camping, qui sont de plus en plus dans la nature et près de l’eau. Le camping Pine Valley, où nous sommes ce soir, est magnifique, avec ses grands pins tous droits et très vieux.











Ce rythme nous permet de nous reposer et de repartir remplies d’énergie pour une autre journée. Le vélo est un moyen de nous transporter d’un lieu à un autre, mais ce n’est pas uniquement cela qui est important dans ce voyage. Les belles rencontres que nous faisons à chaque jour me nourrissent et me comblent davantage que le nombre de Km parcourus dans une journée.

Avec ma puissance supérieure, tout est possible,Gisèle

samedi 3 août 2002

2 et 3 août, White Fish et North Bay

2 août: Très belle journée de vélo… on est toujours sur la route 17 et il y a beaucoup de circulation et de bruit. On commence à être saturé des autoroutes et on a hâte d’arriver sur nos petites routes de campagne. C’est la saison des bleuets, il y a des stands à plusieurs endroits.












On commence à calculer les jours et les distances qui nous séparent de Québec. Je pense que l’équipe a hâte de rentrer chez soi.

L’odomètre indique 72 Km, c’est ma première journée complète.

Un jour à la fois,Chantal

3 août: Aujourd’hui, nous apprenons que c’est une fête civique à North Bay, en même temps qu’un festival très populaire, qui dure trois jours.

Nous rencontrons à l’heure du dîner Ghislaine et Yvan, un couple de Magog, qui se rendent à Sault Ste-Marie pour visiter leurs fils. Ils sont très intéressés par le récit de notre voyage et Ghislaine nous raconte son voyage en Hollande avec une amie.












En repartant, nous tournons vers l’ouest et je reconnais la voie ferrée que nous avions traversée ; je regarde dans mon miroir pour avertir Chantal que nous sommes dans la mauvaise direction, mais je ne la vois pas . Je freine pour l’attendre, mais elle est juste derrière moi du côté droit ; elle n’a pas le temps de décrocher ses chaussures des pédales et tombe sur la chaussée. Au même moment, un camion passe et l’évite par miracle. Elle se relève sans aucune égratignure et elle n’est pas rivée à son vélo ; elle ne comprend pas comment c’est possible.

Après cet événement fâcheux, nous continuons jusqu’à ce que nous rencontrons Pierre qui nous attend, avec beaucoup de patience comme toujours, et nous terminons notre trajet avec 60 KM, il est 2 heures p.m.

Je prends la décision de continuer jusqu’à North Bay en motorisé pour nous éviter de rouler demain dans cette même situation d’enfer. Demain, je prends congé, après 8 jours d’affilée sur cette route achalandée et dangereuse.

J’ai bien hâte d’arriver à Kanata, chez Stephane et Colleen. Encore une semaine et nous rentrons dans la province de Québec.

Avec ma puissance supérieure, tout est possible,Gisèle

jeudi 1 août 2002

1er août, Massey

La journée a commencé sous la pluie et se termine sous la pluie.

Nous avons roulé seulement 35 Km, parce que la route est en construction sur une distance de 15 Km. Nous nous considérons chanceuses, dans ce type de conditions, de pouvoir monter à bord du motorisé pour nous faciliter le parcours.













Nous avons profité de ce petit congé pour prendre nos e-mails et répondre à tous ceux et celles qui nous écrivent.

mercredi 31 juillet 2002

30 et 31 juillet, Echo Bay et Thessalon

30 juillet: Gisèle nous raconte sa journée: "Départ vers 9 hres 30 heures a.m. avec Chantal, jusqu’à Sault Ste-Marie ; elle réussit à faire 23 Km, tranquillement…pas vite. Elle décide sagement que c’est assez pour aujourd’hui, si elle veut en faire plus demain.

Nous décidons de dîner au Tim Hortons avec Pierre, et ensuite, je continue seule sur la route 17 est, en direction de Sudbury.

C’est une belle journée ensoleillée qui se termine au camping de Echo Bay, sur le bord du Lac George. Après le souper, nous assistons à un beau coucher de soleil sur le lac.

L’odomètre indique 60 Km. "











31 juillet: Je commence aujourd’hui ma deuxième journée de vélo et tout va bien, mais je m’arrête quand même après 44 Km. Je trouve ça très difficile de m’arrêter et de monter à bord du motorisé ; je crois que ce sera la dernière fois, car à partir de demain, je veux faire ma journée au complet.

Nous sommes dans un camping sur le bord du lac Huron, notre site est en bordure de la plage et je me baigne avec Gisèle. Je ne me suis jamais autant baignée dans les lacs que présentement, et j’en profite à plein.

Un jour à la fois,Chantal

Après le dîner, dans une halte avec Pierre et Chantal, je repars pour terminer ma journée seule. L’accotement est strié sur une distance de 15 Km et ça brasse, pas à peu près.

J’avais très hâte d’arriver au camping après avoir parcouru 63 Km.

Gisèle