29 et 30 juin, Kindersley et Rosetown

Le 29 juin, à Alsask, nous changeons de province, nous sommes maintenant en Saskatchewan. Nous y retrouvons toujours de grandes étendues, des champs en culture et de petits troupeaux de bœufs.

La ville de Kindersley est plus importante, elle compte 4,887 de population et offre des services variés, hôpital, centre d’achats, etc… Nous en profitons pour faire certains achats et refaire nos provisions pour la fin de semaine. Journée de 105 Km.

Le 30 juin, comme le camping de Kindersley est loin de la ville, nous décidons de poursuivre notre route jusqu’à Rosetown avant de prendre notre jour de congé. Les cyclistes ont roulé 87 Km.

Même si c’est la veille de la fête de la Confédération, la ville est déserte, nous ne rencontrons personne. Nous faisons notre lavage et allons souper au restaurant.

Nous en profitons pour faire un certain bilan de notre voyage, ça fait déjà un mois que nous sommes partis de Québec. Nous nous parlons de ce que nous ressentons l’un par rapport à l’autre, de ce que les événements du voyage nous font vivre intérieurement.

Vivre à quatre dans un espace aussi restreint nous amène à faire des compromis et c’est en nous révélant aux autres que nous pouvons mieux comprendre et accepter nos différents comportements.

Nous sommes tous les quatre prêts à poursuivre les deux autres mois de notre périple, pour aller chercher le maximum de ce que ce type d’aventure peut nous apporter à chacun.

27 et 28 juin, Oyen

Le 27 juin, la chaleur intense se continue et l’air climatisé ne fonctionne pas lorsque nous ne sommes pas reliés à un système électrique de 30 ampères. Pour compenser, nous achetons un ventilateur pour activer la circulation de l’air dans le motorisé.

Nous sommes campés sur le bord d’un lac à Hanna, et comme les cyclistes nous ont rejoints assez tôt, nous prenons un après-midi de repos. De toute façon, il fait tellement chaud que nous ne pouvons faire beaucoup d’activités. Journée de 78 Km.

L’après-midi se termine par une tempête de vent.

Le 28 juin, à Oyen, nous sommes installés dans un camping municipal et c’est très tranquille. Oyen compte 1000 habitants seulement ; comme mes coéquipières me disent, il n’y a pas beaucoup de P.R. à y faire. Même si nous débutons la fin de semaine de la Confédération, nous sommes 5 occupants sur le camping. Ces campings sont très économiques, hier soir, $12.00 et ce soir, $10.00.

Aujourd'hui, les cyclistes ont roulé 121 Km.

Comme il fait très chaud, les cyclistes veulent partir tôt le matin. Par conséquent, coucher tôt et lever tôt…

26 juin, Drumheller

En quittant Calgary, nous choisissons de suivre la route 9 plutôt que la route 1, puisque la route 9 est moins achalandée que la Transcanadienne et permet de voir plus de choses.

Après Calgary, nous quittons également les Rocheuses. Le paysage change énormément, les montagnes sont remplacées par un terrain vallonné. Nous avons changé de province depuis le col de Roger’s Pass, nous sommes maintenant en Alberta, mais ce n’est que sur la route de Drumheller que nous pouvons vraiment remarquer la différence.

La Colombie Britannique est caractérisée par ses montagnes et l’exploitation de son bois, tandis que l’Alberta se personnalise par ses grandes étendues dénudées et ses champs en culture de céréales.

Drumheller est une ville étrange ; en effet, elle est construite dans un canyon. La journée que nous y arrivons est très chaude, et ce canyon emmagasine encore davantage la chaleur. C’est la première fois que nous sentirons vraiment le besoin de l’air climatisé pour pouvoir dormir.

En arrivant au Visitor Info de Drumheller, nous recevons un appel de Gisèle, qui nous demande d’aller la chercher à environ 30 Km de la ville ; il fait vraiment trop chaud et elle décide de ne pas aller plus loin. Gisèle a roulé 78 Km. Chantal, pour sa part, continue en vélo jusqu’à Drumheller, soit une distance totale de 119 Km..

24 et 25 juin, Banf et Calgary

Le 24 juin, c’est le jour de congé pour tout le monde. Chantal et Gisèle accèdent au sommet du mont Sulphur en gondole, Huguette se relaxe dans le motorisé et je pars explorer Banff à pied, en empruntant des sentiers pédestres le long de la rivière Bow.

Le 25 juin, à partir des commentaires de Gisèle et de Chantal, Huguette et moi décidons de faire la même excursion au Mont Sulphur, avant de quitter Banff. Nous sommes émerveillés par tout ce nous voyons. Il y a des montagnes avec sommets enneigés tout autour de nous. Après être redescendus, nous mangeons au Banff Springs Hotel, où nous goûtons un peu à la vie de château…

Les cyclistes se rendent à vélo jusqu’à Cochrane et montent dans le motorisé avec nous pour entrer dans Calgary. Elles ont roulé 103 Km. Nous avons rendez-vous avec Karine, la fille de Chantal, qui habite Calgary.

J’ai enfin l’occasion de me connecter sur Internet avec mon portable, ce qui me donne l’opportunité de télécharger le logiciel Irfan View, destiné à réduire la grosseur de nos photos et ainsi me permettre de les envoyer par e-mail à notre site Web. Nous allons également chercher tous les messages reçus sur nos adresses hotmail et répondre à notre courrier.

22 et 23 juin, Field et Banff

Le 22 juin, les deux cyclistes partent vers Field. Gisèle nous retrouve à Golden et décide de voyager avec nous. Chantal continue à rouler seule, jusqu’à Field. Elle roule 110 Km.

Nous sommes dans les montagnes et celles-ci sont impressionnantes. Il n’y a aucun nuage, ce qui nous permet de tout voir.

Chantal nous attend au Visito Info de Field et nous décidons de camper à Field, dans un camping provincial.

Le 23 juin, Chantal va rencontrer son fils à Banff et se sent en forme pour rouler aujourd’hui jusqu’à Banff. Elle arrive à Banff à 2 heures 30. Elle appelle Sylvain, son fils, et il vient la rejoindre au bureau d’information touristique, et elle passe le reste de la journée avec lui. Chantal a roulé 84 Km.












Gisèle, pour sa part, décide de rester dans le motorisé pour mieux voir les montagnes et visiter avec nous le Lac Louise.

Nous nous arrêtons au Lac Louise. Gisèle et moi parcourons à pied le sentier longeant le lac et nous nous faisons prendre par la pluie. Huguette nous attend au café du château et nous décidons d’y prendre notre dîner.

Nous nous rendons par la suite à Banff et nous y camperons 2 jours, notre jour de congé étant le 24 juin.

21 juin, Beavermouth River

Nous partons vers Rogers Pass. Étant donné que les campings sont encore fermés jusqu’à Golden et que la distance à parcourir est trop grande jusque là, les cyclistes font environ 30 Km avec nous avant de commencer de rouler à vélo. Après avoir traversé 3 tunnels à pied et nous avoir retrouvé au centre d’information de Rogers Pass, Gisèle préfère ne plus traverser de tunnels. Chantal décide donc de continuer seule pour les quelques 30 Km qui nous séparent du terrain de camping Kinbasket Lake Resort, de Bearmouth River, où nous coucherons pour la nuit.











Comme Chantal voit des cyclistes allemands, (rencontrés sur la route plus tôt dans la journée) elle leur demande si elle peut rouler avec eux et ils acceptent bien gentiment.

À Rogers Pass, nous rencontrons Louis, un gars de Sainte-Foy qui travaille comme garde du parc. Il nous informe du camping Kinbasket, situé à Beavermouth River.

Ce camping est la propriété d’un ancien joueur de hockey des Canadiens, Rick Chartran. Il vient tout juste d’acheter ce camping et est en train de le rénover. Nous y avons trouvé un accueil très chaleureux.

Comme c’est le solstice d’été, il fait clair jusqu’à 10 heures 30 P.M.. De plus, nous avons changé d’heure, nous avons avancé nos montres d’une heure.

La distance parcourue aujourd'hui est d'environ 64 Km.

19 et 20 juin, Revelstoke

19 juin, Huguette fête aujourd’hui ses 66 ans.

Nous nous rendons jusqu’à Sicamous. Il s’agit d’un très bel endroit, mais infesté de maringoins, nous ne pouvons sortir du motorisé. Le camping bénéficie d’une piscine intérieure et d’un jacuzzi, ce qui enchante nos cyclistes.

20 juin, nous partons tôt de Sicamous, puisque nous ne pouvons profiter de l’extérieur en raison des maringoins.

Nous nous rendons jusqu’à Revelstoke. Nous trouvons un magasin de vélos pour faire faire une mise au point du vélo de Chantal. Nous y rencontrons James, ancien coureur national de vélo, qui répare en un rien de temps le vélo de Chantal et même, réussit à ajuster celui de Gisèle. James connaît bien son métier et nous vous le recommandons si vous venez à passer à Revelstoke. Il s’agit de James Bell, 118 MacKenzie Ave, Revelstoke, BC. Tél. : 250-814-0091. (Bonjour James et encore une fois merci ! )

Nous couchons au Lamplighter Campground de Revelstoke. en 2 jours, les cyclistes ont roulé 125 Km.

17 et 18 juin, Vernon

Nous passons deux jours au garage Toyota de Penticton pour faire réparer plusieurs composantes de notre Rosaile. Les robinets coulent, l’aération du toit ne fonctionne plus, effectuer le changement d’huile, vérifier les freins, changer la batterie marine qui ne garde plus sa charge, et le pire, notre réfrigérateur ne fonctionne plus. Après vérification, il faut changer l’unité de réfrigération et l’attendre jusqu’au lendemain. Toute cette réparation coûte la jolie somme de $1,838.00, ce qui n’était pas entièrement prévu dans le budget d’entretien planifié par Gisèle. Toutefois, il faut noter que nous avons eu un excellent service du garage « Penticton Toyota Leisureland Inc., 2405 Skaha Lake Road, Penticton, BC » et de ses mécaniciens. Nous vous les recommandons si vous venez à y passer…( Merci Don pour le service ! )

Pour ne pas perdre de temps sur notre trajet, les cyclistes décident de continuer leur route et nous les rejoindrons demain le 18 juin, à Enderby, 150 Km environ de Penticton.

En nous dirigeant vers cette destination, je vois clignoter mon cellulaire et il s’agit de Gisèle qui tente de nous rejoindre depuis un bon moment pour nous avertir qu’elles sont au Visitor Info de Vernon et qu’elles n’iront pas plus loin aujourd’hui, elles ont souffert de la pluie et du froid. Heureusement qu’elles ont pu nous rejoindre, sinon, nous nous retrouvions 50 Km plus loin…

En deux jours, les cyclistes ont roulé 124 Km.

Nous campons au Cedar Falls Campground de Vernon et nous réalisons que pour toutes sortes de raisons, nous prenons du retard et que les cyclistes n’ont pu rouler leur moyenne de 100 Km par jour. Nous commençons à remettre en question la possibilité de nous rendre jusqu’à Terre-Neuve, tel que prévu. Allons-nous arrêter notre périple à Québec ? ? ? À suivre…

15 et 16 juin, Penticton

Nous roulons aujourd’hui dans la vallée d’Okanagan, c’est très beau. Nous avons convenu de nous arrêter au Visitor Info de Penticton. Surprise, le Visitor Info n’est pas encore ouvert pour la saison. Nous épinglons, sur un panneau du Visitor Info, un message pour informer les cyclistes de s’adresser au marchand de fruits voisin.

Le marchand de fruits nous fait connaître un camping situé en bas de la falaise et nous explique comment nous y rendre. Il surveille également les deux cyclistes pour s’assurer qu’elles récupèrent notre message.

Voici ce que Chantal nous rapporte d'une partie de leur journée: 2 heures p.m., un soleil de plomb, 35 degrés Celsius et plus; j’attends Gisèle et je mange une pomme. La chaleur est accablante. Il faut faire attention aux coups de chaleur. Les montagnes ont une allure désertique. Je comprends pourquoi il y a tant d’arrosoirs dans les champs, c’est pour les plantations, sinon, je pense que rien ne pousserait dans cette vallée.

À deux reprises, on enlève nos maillots pour les mouiller et pour nous garder au frais. Gisèle mets une débarbouillette mouillée sous son casque. Nous avons roulé 106 Km.

Le camping est situé sur le bord du Skaha Lake et nous décidons d’y passer 2 jours, puisque le 16 juin sera note jour de congé. L’endroit est très reposant et y passons deux belles journées.

Comme c’est la fête de Huguette le 19 juin, nous décidons de souper au restaurant le 16 juin pour fêter l’occasion. Le restaurant est situé sur le bord du lac Okanagan et nous sommes les seuls clients. Les serveuses sont très sympathiques et nous passons un moment très agréable.

Nous commençons à avoir quelques problèmes avec le motorisé, il nécessite une bonne mise au point. Notre voisin de camping est résident de la ville voisine et nous indique un garage spécialisé pour motorisés.

14 juin, Princeton

Nous nous arrêtons à Princeton au Visitor Info ; c’est le nouveau moyen qu’on se donne pour se retrouver et de se laisser des messages. Nous écrivons un mot pour faire savoir aux cyclistes à quel camping nous trouver et les gens du Visitor Info remettent ce message aux cyclistes.

La personne qui nous reçoit est très emballée par notre projet et nous propose de rencontrer des journalistes locaux. Nous rencontrons Dawne, journaliste, à 16 heures p.m.

Voici ce que les cyclistes racontent de leur journée:"Aujourd’hui on a une descente de 8 Km qui est annoncée par une pancarte, avertissant les camions de vérifier leurs freins ; ça donne un peu la frousse. On commence à descendre sur les freins, mais même à ça, on roule à 25 Km/heure. Il y a un accotement en bordure de la route, mais souvent recouvert d’un fin gravier, de sorte que lorsqu’un lourd fardier nous double, il faut se tasser sur ce gravier et on risque de glisser et de tomber. De plus, il y a l’asphalte qui est raboteuse et on sent toujours une vibration aux mains, ce qui provoque un engourdissement ; alors, il faut s’arrêter pour laisser la circulation se rétablir. Enfin, on a quand même vécu une belle journée de vélo. On a réalisé un parcours de 68 Km."

13 juin, Manning

Gisèle a des problèmes avec son vélo et nous devons aller dans une ville voisine pour chercher des pièces. Ce n’est pas encore parfait, mais Gisèle a moins de difficulté à monter les côtes.

Ce fut une journée difficile pour les cyclistes, chaleur intense, grosses côtes, accotement réduit, ce qui augmente les risques pour les cyclistes.











Ce soir, nous couchons à Manning, dans un parc Provincial. Il y a encore de la neige autour du motorisé. C’est toute une différence dans un seul jour. L’après-midi, il fait 35 Celsius et la nuit moins de 10 degrés Celsius, ce sont deux saisons le même jour.











Les cyclistes ont roulé 26 Km.

12 juin, Hope

Au camping de Mission, après le déjeuner, je rencontre deux femmes, Wendy et Patricia, qui campent sur un site voisin du nôtre. Elles connaissent bien la région et nous recommandent un trajet nous dirigeant vers Banff. Elles nous donnent même une carte routière, comportant les campings disponibles tout le long de notre route.

Lors du périple Québec Vancouver, nous avons aperçu fréquemment de petits monuments constitués de cailloux d’inégales grosseurs et nous étions curieux d’en connaître le symbolisme. Sur le site de ces deux femmes, j’aperçois un de ces petits monuments et je leur demande ce qu’ils signifient. Ces constructions, selon les Innus, indiquent aux visiteurs qu’ils sont bienvenus et qu’à cet endroit, ils trouveront nourriture et eau. Je vous assure que ces deux femmes ont appliqué le sens de cette tradition de bienvenue. (Bonjour Wendy et Patricia !)

Avant de prendre la route, nous effectuons des achats dans une épicerie traditionnelle, de même que dans une épicerie d’aliments naturels, pour satisfaire les besoins de nos menus végétariens.

Au départ des cyclistes, nous nous sommes donné comme consigne de nous retrouver à Hope et de nous arrêter à la première station service de la ville. Nous nous y arrêtons, il s’agit d’une station service abandonnée et nous stationnons pour les attendre. Je remarque un camping dans le voisinage et je vais m’y enregistrer à pied. Il s’agit du Telte-Yet, signifiant « People of the River ». Il s’agit d’un très beau camping, situé en bordure de la rivière Fraser. Nous apercevons également les montagnes, c’est un site enchanteur. Nous soupons dehors, il fait très beau.

Après souper, l’équipe se rencontre pour mettre au point certaines règles d’organisation, permettant un meilleur ajustement des deux équipes. Nous convenons entre autres de laisser un message au « Visitor Info » de la ville de destination de la journée, afin que l’équipe de cyclistes soit informée du nom du camping que nous avons choisi. Ceci nous permettra d’installer le campement avant l’arrivée des cyclistes, plutôt que de les attendre dans un lieu commercial comme nous faisons depuis Vancouver.

11 juin, Mission

Les responsables du camping de Burnaby nous donnent une adresse d’un café Internet, situé à Coquitlam, en banlieue, où nous tenterons d’envoyer nos messages. Il s’agit d’un café Internet coréen et nous y sommes accueillis d’une façon très spéciale.

Nous rencontrons d’abord Kevin, vendeur d’ordinateurs, et il nous réfère à Dale Park, préposé du commerce voisin, le café Internet. Je leur explique que je veux expédier des photos et des textes à Québec, mais que je n’ai pas réussi à Vancouver à cause de la lourdeur des photos.

Les ordinateurs du café Internet sont en coréen et Dale doit m’aider constamment, puisque je ne peux lire les différents menus. Je réalise que Dale travaille très fort pour essayer de répondre à mon besoin et va consulter régulièrement Kevin. Après quelques tentatives infructueuses pour envoyer mes messages, Kevin me propose de créer temporairement un site Internet contenant mes photos, d’envoyer la référence de ce site à Anne-Marie et qu’ainsi, elle pourra y récupérer les photos qui s’y trouvent.

Nos deux amis coréens sont très exités par toute cette opération et finalement, nous réussissons à expédier les messages par Hotmail à partir du Café Internet et les photos par le site Internet temporaire créé chez Kevin.

Toute cette opération a pris beaucoup de temps et nous quittons Burnaby vers 4 heures de l’après-midi, après avoir parlé, par cellulaire, à l’équipe de cyclistes, et nous convenons de nous rencontrer à Mission.

Nous nous installons dans un camping sauvage, du nom de Sun Valley Trout Park, à Mission, tout à fait à l’opposé du camping de la nuit précédente. Nous sommes heureux de nous retrouver et nous raconter les péripéties de la journée. Nos deux cyclistes ont beaucoup de choses à nous raconter elles aussi. Nous prenons notre premier souper dehors, sur la table de pique-nique.











Les cyclistes ont roulé 65 Km.

10 juin, Burnaby

Avant de quitter Richmond, nous faisons la lecture et les corrections de tous les textes et j’essaie de les envoyer par l’ordinateur du camping. Malheureusement, les photos sont trop lourdes et je ne suis pas capable d’envoyer les messages que j’ai préparés hier.

Sans plus tarder, nous nous rendons à Stanley Park, lieu de départ au Km Zero, tel que prévu. Nous devons traverser Vancouver et il y a beaucoup de trafic. Nous souhaitons que les cyclistes n’auront pas à passer par le même chemin que nous parcourons maintenant.

Rendus à Stanley Park, nous mettons les vélos sur le pavé et nos cyclistes sont prêtes à partir. Un gendarme nous informe qu’il est urgent de sortir du parc et de la ville afin d’éviter la circulation trop dense de fin de journée ; cependant, nous devrons emprunter les mêmes rues que nous avons prises pour nous rendre au parc.

Après les photos traditionnelles, nous nous séparons et nous mettons en route dans Vancouver. Il y a beaucoup de trafic, nous avons de la difficulté à suivre la carte routière et rapidement, nous nous perdons dans Vancouver. Grâce à nos cellulaires, l’équipe de cyclistes nous rejoint et décidons de nous rendre à Burnaby, non loin de Vancouver. Nous ne faisons pas une grande distance la première journée, mais cette randonnée dans Vancouver et sa banlieue nous donne l’impression que nous avons parcouru une très grande distance.

Après avoir roulé 29 Km, nous nous arrêtons à Burnaby, au camping Cariboo, près de la route. C’est un camping très chic, avec piscine intérieure, jaccuzzi, etc… Nous y rencontrons Marcel et Madeleine, de Cap-Santé (près de Québec) et ces derniers nous invitent à nous arrêter chez eux à notre retour vers Québec. ( Bonjour Marcel et Madeleine ! ) .C’est notre première journée et nous faisons déjà des contacts très chaleureux, nous en sommes ravis tous les quatre.

8 et 9 juin, Victoria

Suite à des informations fournies par des employés du camping de Richmond Park, mes 3 coéquipières décident de prendre l’autobus pour se rendre au bateau qui les amèneront à Victoria, où elles ont décidé de passer la nuit prochaine afin d’avoir le temps de visiter le plus possible.

Pour ma part, je me sens fatigué du voyage, je me sens sous pression depuis que je sais que je partirai dans cette aventure (soit 3 semaines) et je décide que je n’irai pas avec elles à Victoria ; je ne pourrais en profiter. Je me dis que je reviendrai un jour à Vancouver et que cette fois, sans être pressé, je visiterai à mon goût.

De plus, je n’ai pas encore commencé à produire les textes pour le site Web et je sens l’urgence de me mettre à date. Je prends donc la fin de semaine pour organiser mon ordinateur. Il m’a été prêté par un ami, Denis. Sans son ordi, vous n’auriez tout simplement pas de nouvelles de nous, via un site Web, puisque je n’aurais pas d’outil pour produire tous ces textes. Merci de tout cœur à Denis !

J’organise donc mon ordi : création d’un carnet d’adresses, de dossiers contenant les photos et textes de chaque jour, et rédaction d’un résumé des événements de chaque journée depuis notre départ. Je profite de l’ordi mis à la disposition des campeurs pour préparer les messages à expédier à notre équipe de Québec, Anne-Marie, Graeme et Guylaine. Ces messages contiendront les textes, de même que les photos agrémentant ces textes.

Je termine mon travail d’écriture dimanche en fin d’après-midi et je suis très heureux de ne pas être allé à Victoria. Je suis satisfait du résultat et j’attends avec impatience le retour de mes coéquipières pour faire les corrections nécessaires, de même que pour recevoir leur approbation quant au contenu des textes.

Comme elles arrivent très tard le dimanche soir, nous attendons au lendemain matin pour effectuer ce travail et nous nous couchons afin d’être en forme ; demain est le grand jour du départ de Vancouver.